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PROJET 1 : CUTTING / SLASHER

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Cinema's spaces II : The Night He Came Home (2018)

CUTTING / SLASHER est un projet d'exposition initié par Sandrine Honliasso. Il a pour thème le sous-genre cinématographique du slasher et plus particulièrement la figure de la final girl et du tueur comme résurgences de notre société volontairement amnésique et moralisatrice.

 

L’idée principale de l’exposition est d’aller à l’intérieur, littéralement, du Slasher, par le prisme de la final girl, dont la trajectoire est évidement liée à celle du tueur qui la poursuit. Ils sont, l'un et l'autre, les parties séparées d'une même unité. Elle (la final girl ou l'unité) nous accueille à l’entrée de l’exposition, et nous invite à nous immerger dans le "film/ projet".

 

Le Slasher, pensé par Carpenter, est le reflet, ou plutôt la métaphore, d’une société qui refoule ses erreurs, ses désillusions, autrement dit une société prisonnière de sa morale. Le tueur est celui à qui son identité a été refusée car trop éloignée de la norme. Avec le masque comme un visage d'emprunt, il cherchera pendant tout le film à savoir qui il est en se confrontant (tuant) aux "figures" créées par ce monde qui le rejettent. La final girl, elle aussi, peine à trouver sa place dans ce monde formaté. C'est la confrontation à l'ombre, c'est à dire aux malaises sociaux et angoisses profondes d'une communauté qui va lui permettre de se révéler, trouver qui elle est, même si cela implique de rejeter complètement la norme. 


Ce n’est pas pour rien si les lieux utilisés, les acteurs, les personnages, l’époque, sont normalisés à l’extreme, stéréotypés, vide mais tout de même familier. L'aspect de ces films n’est qu’illusion et tend à l'abstrait pour effacer les singularités qui pourrait nous ramener vers le réel. Tout ici est assez vide, pour que, comme un conte, nous puissions y déverser nos propres peur. 

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Cinema's spaces II : The Night He Came Home (2018)

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Projets :

 

1 / CINEMA’S SPACES II : THE NIGHT HE CAME HOME :

    Le lieu idyllique ? ou plutôt générique / la banlieue        

    américaine, la camp de vacances est lié au figures "imorales"

​

2 / YEARBOOK : Le groupe, la communauté étouffante.

​

 

3 / PURSUIT:  la poursuite des deux protagonistes à la       

     recherche de leurs identités

​

4 / FLIP A COIN : la final girl / antagonist se mélangent et 

     deviennent un

test pour YEARBOOK (2018) 

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test pour pusuit (2018) 

Dans son livre Games of Terror, Vera Dika définit le sous-genre par sa structure stéréotypée:

 

Événement passé :

  1. Le groupe de jeunes s'est rendu coupable d'une mauvaise action. (Souviens-toi… l'été dernier)

  2. Le tueur a vu une faute, une mauvaise action. (Halloween, Les Griffes de la Nuit)

  3. Le tueur a vécu une expérience tragique/traumatisante (Vendredi 13, Carnage, Scream).

  4. Le tueur assassine les fautifs du groupe de jeunes.

 

Événement présent :

  1. Une fête commémorant un événement.

  2. La volonté destructrice du tueur est réactivée.

  3. Le tueur reconnait les coupables.

  4. Un membre d'un ancien groupe avertit le groupe de jeunes (optionnel).

  5. La bande de jeunes ne fait pas attention.

  6. Le tueur traque les jeunes du groupe.

  7. Le représentant d'une force, tel un détective, essaye d'éliminer le tueur. Il est généralement assassiné.

  8. L'assassin élimine certains jeunes.

  9. Le héros/l'héroïne voit le déroulement des meurtres.

  10. Le héros/l'héroïne voit le tueur.

  11. Le héros/l'héroïne se bat avec le tueur.

  12. Le héros/l'héroïne tue ou triomphe du tueur.

  13. Le héros/l'héroïne survit.

  14. Mais le héros/l'héroïne n'est pas libérée du tueur/de la malédiction.

à suivre ...​

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